Rotary Pattaya Marina Thaïlande
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Fourniture de batterie pour stocker l'électricité fournie par les panneaux solaires au village de Mae Song Noi.

L’électricité a été une invention majeure pour l’homme.
Personne ne peut actuellement imaginer une vie sans électricité.

C’est pourtant ce qui risque d’arriver, très rapidement, aux 70 familles du village de Mae Song Noi, dans le nord ouest de la Thaïlande, si personne ne fait rien.
Plus d’électricité, cela veut dire pour des gens complètement isolés en pleine montagne, et ou le soleil se couche à 18 h, plus de possibilité pour les enfants de faire leur devoir de classe, plus de réunions de familles le soir autour du repas, plus de télévision pour les rares familles qui possèdent un récepteur, plus moyen de communiquer avec l’extérieur car plus de possibilité de recharger les téléphones portables.

Mae Song Noi, se trouve en effet complètement isolé dans les montagnes et on ne peut y accéder qu’après plusieurs heures de 4x4, en saison sèche et dans les meilleures conditions, en saison des pluies cela devient mission impossible, il n’y a évidement pas de routes, ce sont des pistes.
Les habitants de ce village sont des karens, peuplades qui ont émigré du Tibet il y a des siècles, qui se sont installés en Birmanie et en Thaïlande, qui possèdent  une langue et une culture très différentes du peuple thaï et qui vivent pratiquement en autarcie.

En 2004, le gouvernement thaïlandais a installé l’électricité dans le village de Mae Song Noi en fournissant des panneaux solaires et des batteries pour le stockage de l’électricité.
Le problème est que les batteries sont en train de rendre l’âme l’une après l’autre et qu’il va falloir les remplacer. Le gouvernement thaïlandais a d’autres priorités et ne peut rien faire pour remplacer les batteries.

Le projet du Rotary Pattaya Marina

Renouveler dans un premier temps une tranche de 25 batteries, les remplacer par des batteries de dernière génération dont la durée de vie sera quatre fois supérieure, batteries plus chères, mais c’est rentable vu la difficulté d’acheminement.
Batteries modèle 12v/135Ah, 3K / panneaux solaires.
Il faudra donc livrer les batteries, les installer, récupérer les anciennes batteries pour les recycler.
Estimation du projet
Achat de 25 batteries
Transport au village de Mae Song Noi – Installation – Récupération des vieilles batteries - recyclage.
Projet estimé à  151 000 baht

La réalisation

Ce projet n'a pu être réalisé que grâce à la généreuse contribution de nos amis du Rotary Club Erasme à Bruxelles, que nous remercions vivement.

Expédition au village de Mae Song Noi en pays Karen 2 - 3 – 4 février 2013

Taxi pour Bangkok Airport - Vol jusqu'à Mae Sot dans un petit avion et nuit à l'hôtel.
Et le lendemain, l'aventure commence, départ de bonne heure dans un 4x4 monstrueusement haut sur pattes, 100 km de routes en traversant un camp de réfugiés karens immense (plusieurs milliers voire plusieurs dizaines de milliers de réfugiés) gardé par l'armée à l'entrée et à la sortie, et puis on attaque la piste a flanc de montagne.
Et là, ça commence à devenir hallucinant, une piste en terre, complètement ravinée et défoncée, avec des pentes qu'on ne croirait pouvoir jamais monter, mais ce 4x4 semble capable d'escalader des murs, avec des à pics sur la gauche de 200 a 300 mètres de profondeur et ce 4x4 qui danse et glisse sur les feuilles mouillées de la piste.

Après plusieurs heures de ce régime, nous arrivons sur un plateau et là nous découvrons Mae Song Noi, niché à flanc de montagne.
Tous les habitants du village sont réunis pour nous accueillir et nous nous trouvons entourés par une nuée d'enfants.

Commence alors une cérémonie très émouvante où le chef du village nous remercie d'amener la lumière dans son village, nous offre des cadeaux et nous fait enfiler une tunique en disant que maintenant, nous sommes karens.

Nous visitons ensuite le village, les batteries solaires dispensent une lumière chiche, mais suffisante pour que les enfants puissent faire leurs devoirs, les femmes cuisiner et tisser. Ce peuple vit pratiquement en autarcie.

Nous sommes invités ensuite à un festin composé de vieille bique, de riz et de quelques légumes, repas que nous trouvons délicieux (les habitants mangent après nous en signe de respect).

Et puis retour, plusieurs heures de piste, traversée du camp de réfugiés, nuit à l'hôtel et retour à Bangkok le lendemain.  

Cette expédition nous aura laissé un souvenir inoubliable !

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